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Pour la quatrième année consécutive, l'Opéra national de Paris aura le plaisir de proposer une nouvelle captation à diffuser gratuitement lors d'une projection unique dans le réseau Micro-Folie, le vendredi 13 décembre 2024. Cendrillon D'après Charles Perrault Musique Jules Massenet Mise en scène Mariame Clément
Créée pour la première fois en 1899 à l'Opéra Comique, la Cendrillon de Jules Massenet s'éloigne allègrement de la version du conte de Charles Perrault : point de citrouille ni de carrosse, encore moins de pantoufle à essayer. À quoi bon puisque Cendrillon et le Prince charmant se reconnaissent immédiatement ? Ne vivent-ils pas la même solitude malgré leurs différences de positions sociales ? En choisissant pour ces deux rôles des voix féminines, Massenet souligne leur parenté d’âme dans une partition séduisante qui mélange les styles à dessein. Mariame Clément aborde l’œuvre avec finesse. Machine à produire des princesses, crinolines rose bonbon, salle de bal grandiose mais aussi liquette et baskets : la metteuse en scène joue avec les clichés et la Belle Époque – celle de la création de la partition –, lançant des clins d’œil à la Fée électricité et au cinéma de Méliès. Une façon de mieux réfléchir au mythe et aux conventions sociales… tout en gardant son âme d’enfant. | |
=> Pour visionner la Bande Annonce (©Opéra national de Paris _ François Roussillon & Associés _ 2022)
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EN PRATIQUE Vendredi 13 décembre 2024 à 19h30 (diffusion à partir de 20h) Salle Odyssée - rue Saint Sulpice à Saint Vigor le Grand Durée : 3h avec entracte Entrée gratuite - réservation conseillée auprès de la mairie de Saint Vigor le Grand avant le 11 décembre (02 31 92 10 23)
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Le Synopsis : Inspirée par le conte de Perrault, la Cendrillon de Jules Massenet s’en éloigne allègrement : point de citrouille ni de carrosse, encore moins de pantoufle à essayer. À quoi bon puisque Cendrillon et le Prince charmant se reconnaissent immédiatement ? Ne vivent-ils pas la même solitude malgré leurs différences de positions sociales ? En choisissant pour ces deux rôles des voix féminines, Massenet souligne leur parenté d’âme dans une partition séduisante qui mélange les styles à dessein. Mariame Clément aborde l’œuvre avec finesse. Machine à produire des princesses, crinolines rose bonbon, salle de bal grandiose mais aussi liquette et baskets : la metteuse en scène joue avec les clichés et la Belle Époque – celle de la création de la partition –, lançant des clins d’œil à la Fée électricité et au cinéma de Méliès. Une façon de mieux réfléchir au mythe et aux conventions sociales… tout en gardant son âme d’enfant. | |
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